la presse en parle

Easynourrice et Isabelle Catiau Allouchi travaillent en commun afin d’offrir au plus grand nombre
des outils pour faciliter la gestion parent-employeurs et des conseils sur la petite enfance.
Vous retrouverez bientôt sur cette page et sur le facebook d’Easynourrice les conseils et astuces d’Isabelle



Qui est Isabelle Catiau Allouchi ?

Isabelle est assistante maternelle agréée depuis 2008 à Tourcoing, dans le Nord, et formée à l’accueil de l’enfant porteur de handicap. Elle a travaillé au préalable au sein de structures de la petite enfance et, lors de ces 5 années, a accueilli des enfants en journée et en périscolaire.

Isabelle propose également de transmettre au public des activités destinées aux enfants dans des magazines de parentalité tel Grandir Autrement.

Isabelle a été également lauréate le 1er décembre 2012, au premier concours de la « Meilleure Nanny de France 2013 » organisé par la prestigieuse école de l’Académie des Gouvernantes.





Les vacances traversent les générations

Aimées et attendues, les vacances sont un besoin de l’adulte mais aussi des enfants. C’est le moment propice pour partager des perspectives d’éducation et de montrer leur rôle positif aux enfants. Comment passer de bonnes vacances ?
En faisant appel à vos souvenirs d’enfance, vous vous remémorerez certainement des choses les plus simples grâce à vos sens : les odeurs, les sons, les sensations de chaleur peut-être et l’expérience affective intergénérationnelle avec les gens que vous aimiez. Voici que le plus important est dit ! Les vacances sont une fabuleuse expérience sensorielle basée sur la simplicité.

C’est communément pendant les vacances que se fait l’expérience des voyages. Ils permettent aux enfants d’explorer à travers leur sens et d’interagir avec le monde naturel mais aussi de structurer leur rapport au temps et à l’espace notamment en différenciant les saisons en invitant à la fois à l’inconnu et au connu. (Nouvelles rencontres, nouveaux lieux, changement de rythme : prendre le temps de se lever sans le bruit du réveil mais grâce à la lumière du jour)

Les vacances peuvent être l’occasion pour les enfants de participer à la confection des repas, il faut alors trouver des préparations dans lesquelles les enfants peuvent s’impliquer. Le lavage des fruits, l’épluchage ou le tranchage d’une banane (avec les ustensiles appropriés et à la taille de l’enfant) sont faciles à mette en œuvre. Aussi les enfants sont aptes à mélanger, fouetter, verser et mesurer les contenus des recettes que vous proposerez. Les vacances peuvent être aussi le moment idéal pour goûter un nouvel aliment pour lequel votre enfant aura été impliqué dans la préparation. Pendant les vacances vous observez les enfants, vous émerveillez de les voir faire des choses, vous leur faites un merveilleux cadeau certainement plus beau que toutes les dépenses à vos enfants, vous faites don de votre temps et de votre attention et c’est pour ces raisons que les vacances sont précieuses et ressourçantes pour tous

Mai 2014
Isabelle Catiau Allouchi



Lutter contre les inégalités en acceptant les différences

L’approche des jouets affecte profondément la façon dont nos enfants expérimentent le monde. Les jouets sont essentiels au développement mental et physique des enfants : apprendre à manipuler et composer avec différents matériaux par exemple. On accordera que les maisons de poupées imposent plus de limites physiques au jeu par rapport aux balles qui laissent aux enfants une grande marge de manœuvre et de motricité pour découvrir le monde à travers l'expérience. Ce n'est pas être anti-jouet mais insister sur le laisser libre court à l’imagination de l’enfant pendant le jeu ; quelle qu’en soit la forme (Maya aime faire parler ou voler sa balle ; tout comme elle aime parler ou faire parler sa poupée!)

Les féministes ont longtemps dénoncé à juste titre la façon dont le camion de pompiers, les pistolets ou les «poupées pour les filles », les miniatures d’appareils ménagers amènent trop de stéréotypes sexuels au sujet des jeunes hommes ou femmes (pensons aux fameuses poupées mannequins). Et nous pourrions tout à fait évoquer certains jeux vidéos dont les héros sont majoritairement des hommes et les prisonnières ou personnes en difficulté des femmes que le héros masculin doit sauver. La solution ne serait pas simplement d’initier aux « poupées pour garçons » ni le « totalitarisme » à ce sujet qui refuserait de prendre en compte des données et faire primer le social sur le biologique.

On ne naît pas un être indifférencié à la naissance, nous avons tous commencé par être un bébé garçon ou un bébé fille, et il est normal qu’une petite fille puisse jouer à la poupée en faisant mine d’allaiter comme maman allaite le petit frère, tout comme il est normal qu’un petit garçon puisse faire mine de coucher le bébé, ou encore que le petit enfant, garçon ou fille s’essaie au portage de leur poupon.

Les papas qui font la vaisselle ou le ménage, qui changent les couches existent, et les mamans qui ne le font pas aussi d’ailleurs. Les papas et mamans sont alors complémentaires pour le bonheur de chacun !!! Parler de complémentarité n’est pas discriminer l’homme ou la femme. On ne peut pas réduire sociale l’homme ou la femme à leur fonction sociale.

Le masculin et le féminin sont des notions qui existent et il est important pour se construire qu’un enfant puisse faire la différence entre papa et maman, et pas qu’au niveau des taches ménagères et de leurs métiers respectifs, mais également d’un point de vue physiologique : c’est maman qui allaite le petit frère et non pas l’inverse ; c’est papa ou maman qui donne le biberon au petit frère.

Tous les jouets que nous donnons à nos enfants reflètent à des niveaux divers les valeurs de la société dans laquelle nous vivons. Lors de l'achat des jouets pour les enfants, nous devons garder à l'esprit et tenir compte du fait que chacun a son tempérament et cela n’a rien à voir avec le sexe une fille aimera faire du vélo ou du basket-ball car elle est sportive et un garçon aimera cuisiner ou faire de la peinture et pourquoi pas d’ailleurs ?

Lutter contre les stéréotypes est nécessaire pour le développement et l’épanouissement des enfants à leur jeune âge et pour leur vie d’adulte mais cela n’impose pas de nier les spécificités innées qui nous sont données dès la fécondation à savoir d’être une fille ou un garçon.

Avril 2014
Isabelle Catiau Allouchi


L’accueil de l’enfant porteur de handicap

La survenue du handicap dans une famille génère de nombreux changements, beaucoup de parents font le choix de cesser leur activité professionnelle afin de s’occuper de leur enfant ; d’autres poursuivent leur travail.
L’accueil de l’enfant porteur de handicap est possible par les assistantes maternelles c’est avant tout prendre en charge et proposer un accueil différent pour chaque enfant, une tâche que les assistantes maternelles connaissent bien. La socialisation chez l’assistante maternelle et l’attention bienveillante portée à l’enfant quotidiennement est profitable pour l’éveil et les apprentissages et surtout pour le respect du rythme de l’enfant. Les enfants gagnent à être sensibilisés sur la « différence » et l’assistante maternelle possède toutes les compétences nécessaires pour accompagner un enfant lors de sa croissance

C’est sans formation particulière par rapport aux handicaps, en ayant exprimé le désir d’accueil d’un enfant déjà diagnostiqué ou lorsqu’elle remarque conjointement avec les parents qu’un enfant accueilli présente des difficultés que l’assistante maternelle exerce auprès de l’enfant porteur de handicap. L’assistante maternelle peut aussi être la première à découvrir un handicap et doit prendre le temps nécessaire d’observation avant d’orienter les parents.

Les propositions de formation des assistantes maternelles à « l’accueil des enfants porteur de handicap « (par le Droit Individuel à la Formation) sont encourageantes. En exerçant ce droit de plus en plus d’assistantes maternelles acquièrent une meilleure connaissance du handicap dans ses différentes formes. Elles sont sensibilisées aux conduites à tenir auprès des enfants porteurs de handicap pour permettre une qualité de travail et répondre aux exigences d’un tel type d’accueil résidant dans la pratique individualisée pour chaque enfant.

Un lieu d’épanouissement


Une des clefs de la réussite de cet accueil est la cohérence avec la multiplicité des intervenants (kinésithérapeute, psychomotricien, psychologue ) autour de l’enfant pour éviter le risque de surinvestissement qui peut avoir un impact sur l’assistante maternelle tel une démobilisation brutale. Les parents pour s’engager dans la durée souhaitent une personne épanouie dans son travail , ayant des compétences requises à l’accueil de leur enfant que sont la sécurité et la confiance, une capacité d’adaptabilité et un aménagement en fonction de la nature du handicap, créer un relais.
Avant tout il est important que l’assistante maternelle cerne les besoins de l’enfant afin de proposer d'utiliser le jeu pour atteindre des objectifs et de proposer le matériel adapté. (Prendre un repas, maîtrise des sphincters, participer à une lecture). Les séances de jeux chez l’assistante maternelle souvent spontanées ou les ateliers d’éveil musical, de motricité, d’arts plastiques proposés en structures sont souvent amusants et offre des simulations sensorielles qui peuvent permettre à l’enfant d’acquérir des compétences cognitives, sociales et émotionnelles de développement de l'enfant. La participation des parents est importante pour suivre les progrès de l’enfant et lui permettre d’accéder à un certain degré d’autonomie et par là même au bien-être.

Ainsi le rythme de l’enfant porteur de handicap et ses besoins sont respectés lors de ses journées d’accueil chez une assistante maternelle, et bien au-delà puisque les parents qui le souhaitent et leur enfant brisent la spirale de l’isolement et de la différence en participant aux ateliers parents/enfants proposés par les relais sur des thèmes divers, ce qui offre de simples mais merveilleux moments à la découverte de magnifiques rencontres.

Mars 2014
Isabelle Catiau Allouchi



Bon appétit !

Les repas sont des moments de partages agréables qui permettent de créer des liens et de ralentir le temps dans des vies parfois trop chargées.

Si le repas est un moment de joie, sa préparation doit l’être aussi !! Un rituel peut être instauré à ce sujet dans lequel un ou plusieurs enfants dresseront la table pendant qu’un autre égayera la table en effectuant des dessins ou des découpages personnalisés. Laisser de la liberté dans la gestion de ce genre de tâche permet de se responsabiliser et de s’autonomiser et également de voir le repas dans son ensemble comme un moment de partage entre tous, et pas simplement un moment de rassasiement.
Les enfants sont de fins imitateurs, c’est en partie ainsi qu’ils apprennent. C’est en leur enseignant dès leur jeune âge par le bon exemple les habitudes à table : en leur disant toujours «s'il vous plaît» et «merci» que l’atmosphère calme, et agréable du repas peut s’instaurer.
Aussi, si vous sortez 3 à 4 fois de table pour décrocher le téléphone, aller chercher une sauce ou un couvert oublié, les enfants risquent d’avoir terminé leur repas avant que vous ayez pris place ce qui pourrait devenir problématique et ils pourraient à leur tour trouver normal, à juste titre, d’eux-mêmes sortir de table pour aller chercher un jouet, lire un livre ; ce qui irait alors à l’encontre de ce moment. De même, si pendant le repas vous pensez à votre rendez-vous avec votre spécialiste du lendemain, si vous être présent de corps mais pas d’esprit, cela se ressentira. Les enfants sont de jolis miroirs …

Discuter ensemble autour d’un plat est convivial et relaxant pour tous, enfants et adultes. Selon l’âge des enfants la compréhension du partage du temps de parole n’est pas la même, il convient donc de rappeler régulièrement avec douceur que chaque personne a le droit au même temps de parole même si certains ont beaucoup de choses à dire . A ce titre, faciliter les sujets communs tels ce qu’il y a dans l’assiette, les activités à prévoir ensemble, faire des compliments descriptifs du dressage de la table et demander ce que chacun en pense convient mieux que des discussions entre adultes. Et pourquoi pas des devinettes ?
Enfin, ignorer quelques agitations et saisir le moment opportun pour faire un encouragement : « c’est un réel plaisir de partager un repas avec vous, vous vous tenez tellement bien » fonctionne tellement bien que nous ne complimenterons jamais assez les enfants.

Mars 2014
Isabelle Catiau Allouchi



Papillon de Nuit

Nombreuses sont les expressions liées au sommeil qui font rêver de nombreux parents en quête de sommeil : « tomber de sommeil », « dormir sur ses deux oreilles », « dormir comme un bébé » et la citation qui reste la plus éloquente est « Le sommeil est la moitié de la santé ».

Avez-vous déjà essayé d'obliger quelqu’un qui n’en a pas envie, de dormir? Cela ressemble à une mission impossible. Nous le savons, il n’y a pas de solution miracle ni de méthode idéale car chaque enfant est différent et la chose la plus importante est de consacrer un moment pour l’instant du coucher et surtout de leur laisser le temps d’aller vers le sommeil. Comment amener son enfant vers une nuit paisible ?

Le sommeil est un besoin vital et il est bon pour la santé c’est prouvé ! J’aime dormir et je le transmets aux enfants autour de moi ! Présenter la période du sommeil comme un moment positif et surtout proscrire les menaces et phrases « puisque tu es agité tu vas aller te reposer » et y préférer des mots qui évoquent ce moment à savourer :
« je crois qu’après cette magnifique journée passée ensemble nous méritons une bonne sieste, tu ne penses pas ? »

Voici les trois ingrédients pour un coucher réussi
- Une pincée de préparation
- Du réconfort et de l’apaisement
- De l’amour et de l’écoute à volonté

Pour une pincée de préparation : commencez par obtenir une maison calme un peu avant l’heure du coucher (évitons la séance de pirouettes dans l’heure qui précède le coucher)
Du réconfort et de l’apaisement : un bon bol d’habitudes : prendre le même lieu, y incorporer les éléments suivants : couverture, doudou, histoires ou phrases favorites avant le sommeil (qui ne sont disponibles que pour ce moment de la journée) et vous obtiendrez un bon rituel rassurant.
Mélangez les ingrédients et les rôles : « Ce soir, c’est moi qui invente une histoire qui va te faire rêver maman... » Pour les couples alterner le coucher permet de faciliter ce moment pour certains délicats...
De l’amour et de l’écoute à volonté : saupoudrez d’amour et de tendresse à volonté en serrant son enfant dans les bras ou en s’allongeant à côté de lui et en échangeant « As-tu passé une bonne journée parce que moi oui, j’aime ces parties de cache-cache faites ensemble …Qu’est-ce que tu aimerais refaire? » S’intéresser naturellement au ressenti de son enfant et le rassurer l'emmènera petit à petit vers une douce nuit. « Après une journée si remplie je te souhaite un bon repos et t’embrasse tendrement»
Notons que si votre enfant, n’arrive pas à dormir et que cela est répétitif, il convient de consulter son pédiatre qui saura vous orienter et trouver des solutions (ostéopathie, homéopathie…) il peut y avoir une « souffrance » qui explique cela : la tendance à tout intellectualiser à outrance peut faire oublier l’aspect physique de ce qui empêche l’enfant de dormir.

Février 2014
Isabelle Catiau Allouchi



La clef du bonheur

Nous avons tous cette clef si précieuse qui peut ouvrir la porte du bonheur… Des rires aux éclats et des sourires voici ce que l’on souhaite : voir les enfants heureux.

Rien de plus simple : Accordons de l’attention aux enfants…
Ecouter un enfant, le regarder, se mettre à sa hauteur pour qu’il raconte la soirée qu’il a passé la veille à la maison. Acquiescer de la tête pendant son explication, ne pas lui couper la parole, lui sourire ou faire les grands yeux : beaucoup d’expressions qui lui montre qu’il a toute votre attention.

Ecouter ses peines, écouter ses découvertes c’est lui accorder de la considération. Etre bienveillant c’est l’aider à reformuler ses émotions « ce que tu veux me dire c’est que tu as été surpris par le chat caché sous ta voiture » ; c’est lui apprendre à communiquer, c’est lui permettre d’avoir un temps pour échanger.
L’écouter et lui répondre « de RIEN » lorsqu’il dit « merci» ou « bon appétit à toi aussi » lorsqu’il vous le souhaite, tant de petites attentions qui permettent à l’enfant de sourire et de se sentir exister, de prendre confiance en lui.
Jouer ensemble à cache-cache, à des jeux de mimes et chanter des comptines pour partager des moments de rires réciproques. Le jeu est un bonheur naturel.
Aussi encourager les enfants dans leurs prouesses « waouh c’est incroyable tu t’es déjà lavé les mains pour passer à table ! », les valoriser, les récompenser les fera sourire d’autant plus.
Tenter de donner le sourire à un enfant tout au long de la journée est un réel défi qui n’est pas si compliqué tout compte fait et qu’adultes nous aussi aimerions expérimenter.

Janvier 2014
Isabelle Catiau Allouchi

Son Livre

Son ouvrage à destination des professionnels et particuliers s’intitule : « Les conseils de la meilleure Nanny de France ».
Il est disponible au format électronique à l’adresse suivante :

www.amazon.fr/les-conseils-meilleure-nanny-france





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